3 sept. 2015

BERLENCOURT


BERLENCOURT - - LE CAUROY .
ajout IGNAUCOURT .

                                                                                         (civic héraldry)
                                          

                                          
                                                                                              Berlencourt


                                          
                                                                                             Le Cauroy


                                                                Berlencourt .

Berlencourtois - Berlencourtoises.
Altitude: Mini = 87 m  Maxi = 151 m 
Latitude :   50° 16'53 nord
Longitude : 2° 25'33 est .

Berlencourt révèle un nom d'homme ou de femme germanique .
On cite ainsi : Bellini Curtis , ou Berlandi Curtis .
Le nom de la commune à subi une formation de langue romane  même si il à été composé sur le type germanique . Le terme "court " (cortis en bas latin) , pour contraction du latin "cohers" , = cour , désigne à l'origine la cour de ferme .
De l'époque mérovingienne ou peut être antérieur de la fin du IVème siècle .

Noms portés :
Bellancourt vers :         1159 
Berllaincort :                  1194
Berlencurt :                    XII ème 
Berlancourt :                  1222
Berlaincort :                    1230
Bellincort :                       au XIII ème
Berlancourt :                   1545
Bellencourt :                   Au XVIII ème 

En 1789 , gouvernance d' Arras , bailliage d' Avesnes le comte et d' Aubigny la marche .
Son église paroissiale d'abord diocèse de Thérouanne , doyenné de St Pol , puis diocèse de Boulogne , doyenné de Frévent consacrée à St Sulpice et avait Sars le bois pour secours avec le Cauroy , Liencourt et Denier pour annexes , l'abbé de Mont st Eloi présentait la cure .

Population en 1816 :         545
                          1872:         604
Maisons :          1816:        124
                           1872:        111

Lieux dit :  Le bois d'eau , buisson Becquet , Chemin Becquerelle , bois d' Ignaucourt , champs cailloux , la Prêle , bois des Avents , bois de la hêtraie , la hécagne , plaine du chemin de Grand Rullecourt , la montaigne , la solette .
A Berlencourt , 14 ha de près flottant .
après avoir fait longtemps partie du diocèse de Thérouanne , ce village fut rattaché à celui de Boulogne , et en 1802 , à l'évêché  d' Arras . Depuis une  haute antiquité , l'abbaye de St Eloi avait la collation de la cure .L'église comme il a été dit ressortaient des villages de Denier , Liencourt et Cauroy ; ces deux dernières ont été distrait en 1859 pour former une nouvelle paroisse .

1892 - 1893 :
Population :                        536
Electeurs :                           149
Maire :                        Martin F.
Adjoint :                      Martin C.
curé :                           Dhaussy
instituteur :                Brebin
Institutrice :               Lesieux 
Médeçin :                    Hibon 

en 1804:                       375 habitants 
Maire :                         Delayent
Adjoint :                       Carpentier 

Chapelle  "Du bois de la chapelle" du XIXème avec 14 croix ancrées peintes sur les murs extérieur .
Ancien moulin à Ignaucourt . 
Rivière :            la Canche 
Hameaux :        le Cauroy

Le Cauroy :
Eglise St Pierre de 1862
Vestiges d'un ancien château du XIII ème siècle . 
Château du Cauroy de 1680
Château d' Igaucourt du 18ème siècle .

Ignaucourt :
Ce lieu sur la Canche , se compose d'un château en ruine , d'un moulin mû par la rivière (la Canche) et de quelques bassures , le tout formant une seigneurie. Le dernier titulaire de cette seigneurie dont le siège était la château est Mr Du Tertre .
Ce fief important à l'ouest de Berlencourt avait son château sur les bords de la Canche . Mathieu d' Ignaucourt assiste comme pair aux plaids du comte d' Artois en mars 1286 .

(de Harbaville)

Dans le XVIII ème siècle on trouve comme seigneur de ce lieu les sires de Monchy , de Fléchin  et en dernier lieu Louis Alexandre du Tertre , seigneur d' Ignaucourt  alliée à Andrée Françoise de Flechin .
Entre Ignaucourt et le Cauroy se voit une splendide chapelle très ancienne (à l'origine) , relevée par madame la marquise de Roche Dragon . Cet oratoire dédié à "Jésus flagellé " était un lieu de pieux pélerinage bien antique et lieu vénéré .Lors de sa construction , on a retrouvé des fragments de bas reliefs enfouis dans des anciens fondements et ou nous avons retrouvé une "page" des croisades . Le pieux mémorial ne pouvait qu'être l' oeuvre d'un preux croisés , à cette époque de vaillance et de foi .

(P. Ledru) 

Au début du XVI ème passe à la famille du Briez , Enguinehaut seigneur  de Bécourt et d'Enguinehaut , était allié à Anne de Beauval , dame d' Ignaucourt et de fontaines .
En 1613 messire Antoine du Briez était en possession de cette terre . En 1671 , le seigneur d' Ignaucourt , était Philippe Widebien , chavalier d' Honneur au conseil d' Artois  depuis 1644 , décède le 26 septembre 1685 , épouse dame Isabelle Claire le Pippe .   

                                                                  .......................

                                                        Berlancourt et Le Cauroy.

Le Cauroy:
Il est probable que le toponyme 'le Cauroy" à été formé après le Xème siècle . Le nom proviendrait du mot  noisetier  (coudrier) .
bois de " Caure" en Meuse , Corroy en Marne , Cauroy en Ardennes , etc ....
Le village de Cauroy , nommé dans les chartes du XI et XII ème siècle (Kauretum et Corrois) avait donné son nom à une famille de Beauffort . Marie Caroline de Beauffort , chanoinesse de Denier le 30 septembre 1782 , née au Cauroy le 22 avril 1777 , décédée au même château en 1786.
Florence Marie Clotilde de Beauffort née au Cauroy le 7 fevrier 1780 , marié le 16 aout 1812 à François Joseph marquis de Partz de Pressy . Eléonore  marie de Beauffort , née au cauroy le 27 octobre 1793 , mariée à Théodore de Gargau , décédée sans enfants .
Avant 1859 , le Cauroy à toujours été annexé à Berlencourt ; Il possedait une chapelle qui jusqu'en 1769 était desservie par un prêtre considéré dans le pays comme vicaire de Berlencourt . Ce qui confirme cette assertion , c'est que tout les actes de baptèmes et autres sont signés par les curés de Berlencourt  et non par le chapelin du Cauroy .
la présence d'un prêtre au Cauroy ne s'explique que par la haute piété et la magnificence des seigneurs du lieu . A cette époque reculée , les un disent en 1430 , d'autres dans des temps plus anciens , un seigneur du Cauroy fit bâtir une chapelle dans sa terre , vis à vis son manoir et pria l'évêque d' Arras de lui donner un prêtre , ce qui lui fut accordé  à la charge par le seigneur de pouvoir à sa subsistance . Dans la suite , ainsi que le constate un acte conservé au château et qui est daté du 5 juillet 1689 , les seigneurs du Cauroy , étaient devenus eux mêmes les collecteurs de leur chapelle.
En 1630 provision et collection de la chapelle du Cauroy à Mr Lucas du diocèse d' Arras  en remplacement de Mr Maurice Carton , dernier chapelain .
En 1663 , 30 juin , provision et collation de la chapelle par Eugène de Noyelles , seigneur de Cauroy , à Mr Philippe Ignace  Boucher , prêtre du diocèse d' Arras , en remplacement de Mr Philippe Lucas . En 1703 , les habitants du Cauroy promettent de donner annuellement au chapelain , la somme de 60 livres  à raison de l'avantage qu'ils trouvent d'avoir la messe  et un prêtre pour instruire la jeunesse . De plus ils consentent à ce que Mme de Beauffort de Lassur, dame de Cauroy , fasse mettre une taxe sur les maisons pour cet objet , à la condition toutefois qu'elle laisse à son chapelain la dîme aussi longtemps qu'elle l'aura pour agréable En 1728 , provision et collation de la chapelle de Mr Thomas  , prêtre du diocèse d' Arras .Ainsi , avant 1789 , la chapelle du Cauroy dépendait des seigneurs de l'endroit . Elle avait un vicaire à la nomination des mêmes seigneurs . Mais les curés de Berlencourt ont toujours continués d'être chargés du spirituels du Cauroy jusqu'à l'année 1859 .
Les chapelles du Cauroy  n'ont rien de remarquable , la première était bâtie dans l'avenue du château à quelques métres de la grille .
Les seigneurs l'ont détruite et remplacée par une autre qu'ils ont fait construire à l'aile gauche du château sur lequel il y a une entrée . Cette chapelle est fort simple , on y voit un autel en bois surmonté d’un petit tableau représentant la vierge , tenant le divin enfant entre ses bras . Au dessus de la porte principale on lit cette inscription :
" A notre Dame réconciliatrice de la Salette" .
Elle à été placée au frontispice de la chapelle  quelques mois après l'évènement du 19 septembre 1846 . Depuis 1728 jusqu' au moment de la terreur , Mr Thomas dernier chapelin à été chargé de desservir , et après la tourmente révolutionnaire , les curés de Berlencourt sont venus y dire la sainte messe jusqu'à la nomination du premier curé du Cauroy .
Pendant la révolution , un prêtre aussi distingué par sa science que par sa pitié , Mr Paternelle , à procuré les secours religieux au Cauroy . Les anciens racontent que souvent et principalement le dimanche , il disait la messe dans une grange de la ferme , attenant au château ou dans une maison de la rue du four  . Ce prêtre ne  faisait pas sa résidence habituelle au Cauroy . Estrée Wamin et d'autres paroisses environnantes ont azussi le bonheur d'entendre de sa bouche la parole sainte aux jours mauvais .
Pendant son séjour au Cauroy , il se cachait soit dans les bois , soit dans les caves de la ferme du château . Les anciens ne disent pas qu'il se soit passé au Caurroy de ces actes barbares qui ont signalé si tristement la révolution d'en d'autres localités . On ne parle que du château dont tout les meubles ont été sur le point d' être pillés , puis de livres de religion dont on à fait un autodafé  sur une des places du village , on ne savait pas non plus se que sont devenus les anciens ornements de la chapelle . Aujourd'hui pour tout mobilier ancien , il ne reste qu'un calice , un ciboire avec une petite boîte en argent pour porter le saint viatique aux malades .
La cloche qui sert à appeler le fidèles aux saints offices et encore celle qui ont entendu les vieux seigneurs d' autrefois , je ne parlerais de la crosse abbatiale du monastère d' Etrun , elle est la propriété particulière de la famille de Beauffort , de même que plusieurs reliquaires du plus grand prix . Ces objets sont conservés avec soin dans l'antique manoir .
Cependant Mgr Parisis , évêque d' Arras , à sa première visite pastorale , fut frappé de l'étendue territoriale de la paroisse de Berlencourt , Cauroy , Denier  et Liencourt ; et jugeant combien elle doit être fatiguante pour un prêtre seul , et préjudiciable par contre aux besoins spirituel des âmes , il communiqua ses observations à Mr Alphonse , baron de Beauffort . Les propositions de Mgr d' Arras tendant à un partage prochain de la paroisse , que depuis quelques temps déjà , Mr de Beauffort pensait à faire une paroisse du Cauroy , tout pour l'avantage des habitants de ce pays , qui pour celui des filles de Charité qu'y sont établies depuis le 21 novembre 1850 . Dès lors , ont mis tout en oeuvre pour atteindre ce but si désirable , et, enfin le 31 mai 1859 parut au ....................impatiemment attendu .
On regrettera le morcellement d'une des plus belles et des plus pieuses paroisses du doyenné d' Avesnes le comte , Ces regrets néanmoins n'ont affaiblis chaque jours à la vue des précieux avantages qui résultent de la création de nouvelles paroisses , qui sont comme autant de contres  ou la religion répand ses bienfaits .
La nouvelle paroisse une fois reconnue , il fallait lui donner une église en rapport avec sa population , un presbytère  pour loger le pasteur des âmes et un cimetière pour la sépulture  des défunts . Mr le baron de Beauffort , dont la générosité est inépuisable , à pourvu de sa bourse à toutes ces nécessités .
Il fit construire sur ses propriétés , un presbytère d'une longueur extérieure 12,50 m , largeur  7,50 m et une hauteur en corniche de 6,60 m  qui , lorsqu'il sera entièrement terminé , pourra passer pour l'un des plus beaux du pays .
Ce presbytère à 5 pièces au rez-de-chaussée et 6 chambres à l'étage , il est placé entre une cour magnifique et un jardin spacieux . Mr de Beauffort à distrait d'une de ses prairies , un terrain convenable pour le cimetière et le 1er avril 1861; il faisait poser la première pierre de l'église , aussi dans un enclos qui lui appartient . L'architecte était Mr Carré , et les travaux de maçonnerie réalisés par Mr Auguste Gossart , maître maçon .
Mr l'abbé Drancourt , né à Foncvillers doyenné de Pas en Artois  le 6 décembre 1824, à été nommé curé du bourg par Mgr Parisis le 1er octobre 1860 . Il était curé de Berlencourt depuis le 7 septembre 1857 ; et avant cette époque il avait exercé les fonctions de précepteur auprés des enfants de Mr Henri  baron de France au château de Maintenay , doyenné de Campagne les Hesdin , depuis le 8 aout 1850. Mr Drancourt prit possession de sa nouvelle paroisse le 31 janvier 1861 et à continué de dire la messe dans la chapelle du château jusqu'au 20 octobre inclusivement de l'année 1862. A partir de cette date la chapelle fut abandonnée et démolie au printemps 1863 .Mais pour consacrer dans les âges futur le souvenir de ce sanctuaire , on a placé une pierre à l'endroit ou se trouvait l'autel . C'est la seule trace qu'il reste de ce sanctuaire ou le saint sacrifice fut célébré pendant plusieurs siècles .
L'église , qui est une croix latine mesure :
en hauteur du sol à la clef de voûte :     9 m
en largeur :    11 m
en longueur :  22 m
au transept :  15 m
Un sanctuaire spacieux , deux chapelles  et trois nefs forment toute le distribution intérieure . L'une de ces chapelles est réservée à la famille de Beauffort , l'autre, aux filles de St Vincent de Paul et aux enfants des écoles . Les colonnes , au nombre de 8 dont 4 complètement dégagées et 4 adossées à l'arcade du choeur et à la muraille du fond , produisent un excellent effet . L'élévation de la tour avec la flèche est de 24 m . Il y a à l'intérieur un luxe d'ornementation digne des beaux siècles du moyen âge .L'autel donné par Mme Fanny Desbureaux , née Brucquart , est en pierre avec de magnifiques incrustations  sorties des ateliersde Mr Chartier de Paris . Le tabernacle avec le retable qu'il accompagne est en bois recouvert de lames de cuivre doré .
On peut dire que l'on s'y mèle à profusion avec des pierreries de différentes couleurs . La corniche de l' autel est soutenue par quatre colonnes en cuivre doré ; les intervalles qui séparent ces colonnes sont occupés par trois médaillons dont l'un , celui du milieu représente Notre seigneur avec ces paroles  " Ego sum Panis vitoe " et les deux autres , St Antoine de Padoue et St Jean  le disciple bien aimé .
Cet autel à coûté 2500 fr , si l'on y ajoute la croix du tabernacle , les chandeliers et les canons , on arrive à un chiffre qui dépasse trois mille francs . La chaire en chêne à été donnée par Mr François Martin du Cauroy ; elle à coûté seize cent francs . Le confessionnal don de Mme Defasque née Briois , à coûté 600 francs . L'exécution de ces deux objets accuse un vrai talent d'artiste , et une connaissance profonde en architecture . Mais ce qui plait surtout , ce sont les onze verrières ; qui laissent arrivés dans le sanctuaire un jour mystérieux et propre  à favoriser les pieux élans de l'âme et du coeur . elles sont l'oeuvre de Mr Oudinot de Paris . Cet article à su donner aux sujets un tel cachet de majesté dans l'ensemble de vérité dans les physionomies  de grâces ,dans les poses de sainteté ,dans les regards et allier si heureusement les nuances et le coloris avec les draperies de chaque personnages , qu'il serait difficile de trouver ailleurs des dessins mieux conçus  et mieux exécutés .
Les 6 verrières principales représentent :
1) Notre Seigneur montrant son coeur divin ;
2) St Louis roi de France tenant la sainte couronne d'épines sur un coussin de brocard parsemé d'or , ayant pour auréole une couronne de têtes d'anges, parmi lesquelles ont reconnait facilement une figure bien chère à la maison du Cauroy , celle de Marie Louise de Beauffort , morte à l'âge ou l'on fait partie des phalanges Angéliques.
3) L'Immaculée Conception .
4) St Joseph ;
5) Ste Anne .
6) St Pierre 
ont été donnés par la  famille de Beauffort -Rochedragon .
Des armoiries placées au bas de chaque sujet en font connaître les nobles donateurs , la verrière de St eloi à été donnée par M.M. Jean Baptiste Demasure  maire de la commune et Pierre Cuvillier  ; celle de Ste Catherine à été donnée par M.M. François gossart et Coupet , son beau neveu  ; celle de Ste Geneuviève par Melle Deruelle , née Nollet ; celle de st Augustin par Mr Auguste Fatien , trésorier de la Fabrique , adjoint de la commune et Mme Marie Dorlé ,son épouse ; celle de St Nicolas , par Mr Hippolyte  Hecquet , tous habitant le Cauroy .
La cloche à été donnée par la famille Lesieux du Cauroy , elle pèse 622 kg , fonderie de Douai
(Drouot) , elle à coûté 2500 fr . La fabrique à acheté la belle croix de procession avec les lanternes qui accompagnent le St Sacrement , (330 fr ).
Les deux branches du tabernacle ont été données par Henri Petit, le bénitier et l'encensoir  ont été offerts par Mme Coupet , née Gossart . Une personne qui à voulu rester inconnue à fait don d'une statue de la vierge , (250 fr) .
La famille Gossart -Jacquemont à remis à Mr le curé 200 fr pour l'embellissement de l'église Les filles de la charité de la maison du Cauroy ont aussi offert 200 fr ; et Mr François Jacquemont de Liencourt 30 fr à la même fin .
Madame la marquise de Courtemer qui à visiter l'église du cauroy , au mois de juin de 1863 à donné les deux niches candélabres qui ornent l' autel aux grandes fêtes .
En 1865 , Mr le baron de Coridis neveu de Mr le baron de Beauffort , à l'occasion de son mariage avec Mathilde de Bethiny , petite fille du duc de Rohan à offert de concert avec sa noble épouse , la magnifique lampe du sanctuaire . En 1896 , Mr le comte de Paysigur , lieutenant de vaisseaux , officier de la légion d'honneur , à l'occasion de son alliance avec Melle Antoinette de Beauffort à fait don à l'église d'un splendide ostensoir , tout couvert d'émaux et de pierreries .

La maison des filles de la charité fut fondé le 21 novembre 1850 , par Melle Rosalie de Rochedragon tante de Mme la baronne de Beauffort . Les sommes considérables qui furent employées à construire et à dôter ce couvent  devaient entrer dans la famille des de Beauffort qui en fit volontiers le sacrifice dans l'intérêt des pauvres , et, encouragea même les largesses de la généreuse fondatrice .Cette oeuvre fut un grand bienfait  pour la paroisse et les paroisses voisines . Les pauvres filles du Cauroy , de Berlencourt  de Liencourt et de Denier reçoivent des religieuses une instruction gratuite et adaptée à leur position. Un asile est ouvert avec enfants dès l' âge de deux ans , et les retient jusqu'au moment ou elles rentrent à l'école primaire . Un ouvroir ou des leçons de travaux d'aiguilles sont donnés tous les jours , permet aux jeunes personnes  d' utiliser leur temps et leurs aptitudes , d'apprendre à gagner leur vie d'une manière digne sans s'exposer aux dangers du monde .
Les religieuses ont une charmante chapelle dans l'intérieur de leur maison , que mr l' abbé Lefin doyen d' Avesnes le comte à bénie le 14 juillet 1858 en y érigeant un chemin de croix . Il était assisté dans cette cérémonie par Mr Talleux curé d' Houvin ; Mr Boucry , curé d' Estrée Wamin  et Mr Drancourt curé de Berlencourt .

                                                  Berlencourt , église St Sulpice .

Assez grande église du XV et XVIème siècle , très large pour sa longueur . Trois nefs égales , de trois travées ,séparées par des colonnes rondes sous chapiteaux . Grandes arcades en tiers point , dont l'intrada (entrée) repose sur des culots appliqués contre les colonnes ; moulures prismatiques . Pas de voûte ; traces de formerets dans les trois nefs , ce qui prouve qu'on avait au moins projeté des voûtes d'ogives  .
Choeurs de deux travées  voutées d'ogives , la deuxième commune au chevet à trois pans ; celui du milieu plus large , avec fenêtres à trois lumières , tandis que les autres ne sont que géminées . Celle de la deuxième travée du choeur , au nord , est plus étroite ,tribolée et sans meneau .
Le choeur est beaucoup plus bas que les nefs . Au dessus de l'arc de triomphale en plein cintre , niche classique avec date : 16  66   et banderole avec devise trop badigeonnée pour être lue . Sur la première clef de voûte  du choeur , écu , ; à la colombe volante en bande ; chef à un croissant accompagné de deux étoiles . Mitre et crosse , devise :
" Pleno petit Astra volaty "  sur une banderole , et date : 1666 
Ce sont les armes de Pierre Le Roy , abbé du mont St Eloy de 1654 à 1685 , patron et collateur de la cure de Berlencourt . La clef au chevet est fruste ; au nord du choeur , une chapelle latérale s'ouvre sur le choeur par un acte en plein cintre : la voûte d'une  travée d'ogives , à nervures prismatiques et retombées qui se perdent dans la muraille , à remplacé une voûte plus ancienne ; à l'entrée sur le bas-côté , à gauche , on voit encore une colonne engagée à chapiteau  de la seconde moitié du XIIIème siècle , retaillée au XVIIème . Le formeret nord est également du XIIIème siècle . Tout le reste à été refait , au dessus de l'arc en plein cintre , donnant accès du bas-côté nord dans la chapelle , une pierre porte l'inscription suivante :
" Réparé par le sieur 
Dignaucourt et
Le curé 
1671 "

Le sieur d'Ignaucourt en 1671 est Philippe de Widebien , chevalier d' Honneur au conseil d'Artois depuis 1644 , mort le 26 septembre 1685 .
Dans le choeur , la fenêtre à droite du maître autel est ornée , sur un pied droit d'une niche flamboyante à dais et culots ornés , contenant une statuette en pierre de St Jean Baptiste , portant l'agneau ; un donateur est à ses pieds avec un écusson , malheureusement buché (XVIIème siècle)  .
Mobilier :
Autel Louis XV , bois peint en blanc ; joli tabernacle à glaces  ; porte renflée , ornée d'un bas relief : les disciples d' Emmaüs  et de deux médaillons : buste du christ et de la vierge , de profil .
Confessionnal , chêne , transition Louis XV à Louis XVI , assez joli .
Statue de St Sulpice , XVI ème sur l'autel sud .
Dans le mur du côté   nord , à l'intérieur sont encastrés deux pierres tombales : 
1) Losange de pierre noire ; 0,30 m de côté , en haut , une tête de mort et un seul ossement .
" Ci  git le corps
de Svsane Florence
Laban Laquel est
décédé le dix me
de Ivillet lan 
1700 priez
son ame
(trois larmes) 
2) pierre noire , sous fronton et cadre mouluré , saillant , de pierre blanche .  Hauteur :0,92 m , Longueur : 0,62 m .
 Epitaphe en vers et assonances :
(calice , hostie, palmes alentour )
" Le vénérable Jean Jacques Belangez 
de Berlencourt le très digne curé
Icï ce marbre lugubre à fait poser
Ou git son frère Pierre Joseph Belangez
Lorsqu'il vivoit Chappellain du Cauroy
Né cependant pour un an plus digne employ
La candeur de ses moeurs , et son bon coeur 
Sa modestie ,et son aimable douceur 
Son grand zèle et son ardente charité
Vers les malades son assiduité
son des vertus dont il estoit doué
Et que toujours nous le feront regretter
Le trois décembre mil sept cent trente cinq
Lorsqu'il ne faisoit que sa toile ourdir
Qu'il ne comptoit que trente ans de vie
L'impitoyable parc la fait finir 
Vous donc qui cet épitaphe livrez
Dites lui dévotement 
Requiescat in Pace   Amen
( tête de mort sur un seul ornement )

Le clocher contient deux cloches dont voici les inscriptions :
1) l'an 1819 , je suis nommée Henriette par Mr Lecherf Jean Baptiste , mon parrain , et Mme Henriette Denoyelle ma marraine .
2) l'an 1819 , je suis nommée Marie Caroline par Mr le baron de Beauffort mon parrain , et Mme Lecclercq de Juiné baronne de Beauffort , ma marraine . M.F.J.A. Briois curé de Berlencourt .
Fondues par les Garnier .
(Deux belles cloches dont l'une au son grave et l'autre qu'on croirait d' argent pur , portent au bourg leurs harmonieuses vibrations ) .
Extérieur de l'église :
La façade ouest très remaniée ; on y voit des arrachements , l'archivolte du portail à été arasée , ce portail était plus ancien que le reste . Beaucoup de graffitis : 1693 , 1713 avec dessin d'une église, traces de coup de mousquets sur la façade .
Toutes les fenêtres  sot en tiers point et géminés , sauf les deux citées plus haut . Deux cordons règnent l'un sous l'appui des fenêtre , l'autre à leur imposte ; ce dernier se relève en archivolte autour des baies .A l'angle nord-est de la chapelle latérale , contre-fort oblique à niche contenant une vierge mère en bois , sans intérêt , sous un dais de pierre de style flamboyant .
clocher de charpente sur le portail  ouest .
Dans un coin du cimetière , chapelle ancienne qui tombe en ruine , c'était l'ancienne chapelle sépulture des Beauffort du Cauroy , démolie en 1920 . 



                                                             .............................

                                              Suite église du Cauroy et château .

Le château :
A péristyle orné de grandes colonnes , deux ailes très saillantes en retour . l'ensemble assez bon et à grand air , bien que construit en plusieurs fois et agrandi successivement .
Ancien fief de la branche cadette de Beauffort , récemment éteinte dans la maison de Kergorlay. Le château n'est ni daté ni armorié , cependant un grès de la voûte de la cave porte le millésime 1680 , qui doit être la date de cette cave .
Le comte Hervé de Kergolay à utilisé en dive. Des grès aux armes de Beauffort  et de et de rs endroits des grès sculptés du XVème siècle , provenant de l'ancien moulin de Beauffort .
Sur le pigeonnier , écu arrondi par le bas , aux armes de Beauffort à trois jumelles sans timbre .
Sur la porte du croisillon de gauche de léglise du Cauroy , écu en lozange , partie des trois jumelles  ( Beauffort) .
Enfin sur la porte du caveau de la chapelle funéraire dont il sera question plus loin , un écu de Beauffort aux jumelles , et en dessous les noms de Beauffort et de Lannoy , ainsi figurés en gothique carré: "li" et  "F" lié par un noeud d' amour , puis le mot "la no i" I et a entrelacés , n, lié avec o .
Jean de Beauffort , IV ème du nom , gouverneur d' Arras , mort le 23 septembre 1503 , avait épousé Marie de Lannoy , dame de  Reusmes en Tournaisis ; il furent entérrés sous le choeur de l'église de Beauffort . Des grès aux armes de Beauffort et de Gongnies , provenant de l'église détruite de Boisleux-au-Mont , viennent aussi d'être apportés au Cauroy . On y voit au centre , deux écus accolés , le premier aux armes de Beauffort  et d'une croix ancrée , qui est de Gongnies , la date 16-01 est séprée en deux parties par ces écussons . A dextre , on lit le nom et la devise : 
Et a semestre 
Vertu vaincra                         Desir na repos 
Anthoinette de Gogn             Louis de Beauffort
                                       ies
Tout cela est habilement travaillé en relief par un piqueur de grès de la bonne école .

Dans l'aile gauche des communs de Château , un grès rapporté et posé de travers est daté en creux de : 1685 .
on remarque dans les appartements du château , de nombreux portraits de famille : je ne citerais que les principaux des plus anciens ; presque tous portent l'écu des Beauffort aux jumelles et une inscription peinte indiquant le nom et la date .
1) Un membre de la famille de Beauffort . XVème siècle , vu des 3/4 à semestre , à mi-corps , coiffé d'un chapeau à la Louis XI ; les armes ajoutées après coup , bonne peinture , c'est sans doute Jean I de Beauffort , seigneur de Marquais mort en 1613.
2) Jeanne de Belvalet , mariée en 1613 à J.B de Beauffort . Très curieux costume du temps des archiducs ; immense colerette de dentelles . (existe aussi en miniature sur cuivre) .
3) Pierre Ignace de Beauffort - (AE(collé)TAT IS 25 A°- 1650  (acheta le Cauroy en 1671 , avec son frère Antoine qui suit ).
4) Antoine de Beauffort , mort en 1694  AETATIS SV AE 50. 1685  
5)  Antoinette du Mont st Eloy , mariée en 1675 à Antoine de Beauffort  AETATIS SV AE 30.
6) François de Beauffort (XVIIIème) 
7) Florence de Coupigny , mariée en 1722 à François de Beauffort (armesparties de Beauffort et de Malet de Coupigny) .
8) Adrienne de Beauffort , dite Melle de Lassus , morte en 1755 et Henriette de Beauffort , dernière abbesse de la noble abbaye d' Etrun , morte en 1808 . La future abbesse est représentée en petite fille de 7 à 8 ans , auprès de sa tante .
9) Eléonore Léopoldine Ghislaine , comtesse de Méode , mariée en 1781 
10) Ecclésiastique : armes : losangé d'argent et de sable , au chef d'azur (ou de sable) , chargé d'un lion d'or . Ce portrait provient de la famille Le Caron de Canettemont .
Mentionnons enfin plusieurs portraits du maréchal Macdonald , et celui du général de Rochebaron (son gendre) colonnel des cuirassiers de Borry , représenté avec le duc de Berry .
On conserve au château la magnifique et précieuse crosse des abbesses d' Etrun , que l'abbesse Henriette de Beauffort rapporta avec elle en 1792 . Ce joyau d'orfèvrerie du XVème , presque unique en France , à été décrit par Mr de Linas avec beaucoup de détails et de précision dans le bulletin de la commission du Pas de Calais .


Disons seulement qu'il est attribué à l'abbesse Marguerite de Ranchicourt (1476-1494) , dont la patronne Ste Marguerite  y est représentée . On y voit d'autre inscriptions que la salutation angélique sur le phylactère tenu par l'ange Gabriel dans la scène de l'annonciation : en gothique .

Abe+graci+plena++dus+tecut+

Une boite en argent en forme de pyxide  (vase sacré en forme de boîte) basse (peut être boite à hosties de la chapelle centrale)  porte écu ovale aux armes de Beauffort  au château , sous couronne de comte , accompagné de palmes , fin XVIIème ou XVIIIème siècle .

                                             Eglise st Pierre du Cauroy . (partie2)
Eglise neuve ( dans l'avenue du château , érigée récemment  en paroisse (1860) , elle à remplacé une ancienne chapelle castrale qui se trouvait dans le parc du château  et fut démolie . Sur la porte du croisillon de gauche , on à rapporté un grès sculpté du XVIème siècle , venant du moulin de Beauffort .
On remarque dans l'église des reliquaires provenant de l'abbaye  d'Etrun .
Plaque à la mémoire des enfants du Cauroy mort pour la patrie , notamment Alphonse de Beauffort , lieutenant de la compagnie wallonne des gardes du corps , Madrid 1823.
La cloche : pèse 622 kg , selon l'annuaire du diocèse d' Arras  pour 1868 ; ou seulement 200 kg selon celui de 1903. L'ancienne cloche seigneuriale à servie jusqu'en 1862.
Fondue par Drouot avec l'inscription suivante :
"L'ai été donnée à la paroisse du Cauroy par la famille Lesieux-Anescamps , je m'appelle Florence  Victoire  Sidonie  Jeanne  Augustine  Marie  Josephe  Alphonsine  . J'ai été baptisée le 3 aout 1862 par Mr Anescamps , curé d' Acq , fils, frère , beau-frère , oncle et grand oncle des donnateurs . Mon parrain à été Mr Alphonse Charles Marie , baron de Beauffort , ma marraine ç été Mme  Marie charlotte aimée de Rochedragon , baronne de Beauffort , Mr Drancourt , de Foncqvillers , curé du Cauroy  , à désigné mes principales fonctions dans des vers latin ".
L'ancienne et la petite  cloche de la chapelle castrale , transportée à l'école libre du Cauroy lors de la démolition de la Chapelle , et porte l'inscription qui suit :
Monsieur Philippe Marchant
Prorav conseil d'Hartoi
Louise Barbe de Somain sa
Feme mont donne 1678.
Ont lit dans la généalogie de Beauffort par Brimond ; dans l'ancienne église du Cauroy , chapelle du cimetière de Berlencourt  était la sépulture de la branche des seigneurs du Cauroy  de la maison de Beauffort . Ce tombeau à été fermé pour la dernière fois sur les dépouilles mortelles de Mme Marie Henriette Constance de Beauffort , dernière abbesse du noble et illustre chapitre d' Etrun -les-Arras .
Le portail et les insignes abbatiaux de cette vénérable abbesse sont précieusement conservés par la famille de Beauffort  au château du Cauroy  , ou elle est morte , elle est décédée le 20 octobre 1808 . Les corps qui se trouvaient dans cette chapelle de Berlencourt ont été transportés dans la nouvelle chapelle funéraire du Cauroy 

Cimetière et chapelle funéraire :  Le cimetière est à quelques distances de l'église . On y voit une grande chapelle sépulturale , précédé d'un enclos qui contient les sépultures des curés du Cauroy  et des soeurs de charité de l'école . La chapelle est réservée à la famille de Beauffort .
Au dessus de la porte , l'écu de Beauffort . " D'azur à trois jumelles d'or " avec les bannières de Beauffort et de Thouars et la devise : " IN BELLLO FORTIS " (la force est dans la guerre)
On remarque dans cette chapelle de nombreuses inscriptions . La plus ancienne , sur marbre gris , à gauche en entrant , est consacrée aux membres de la famille rapportées vers 1860 du cimetière de Berlencourt . voici la liste .
D.O.M
ici reposent les corps
de Messire J.B.te CH les Adrien Baron de Beauffort
CHer, JGr d'Hanescamps du Cauroy Lassus Beaurain
décédé . A Arras le Xbre (28 décembre) 1785 agé de 57 ans 

De messire Emmanuel Constant 3 PH baron de Beauffort , son frère
CHer, Sgr d' Hanescamps , du Cauroy , et Capne au reg t du roi inf' rie

CH e' de Sr Louis, membre du corps de la noblesse des états d' Artois
décédé au château du Cauroy le 14 aout 1799 agé de 73 ans 

De De Marie Albertine JPhe de Beauffort décédée le 8 avril1803
Agée de 75 ans , leur soeur ,épouse de messire Ch les Fr ois PHil d' Hybert .

CH er sgrde la Motte , cap ne au reg t de Montmorin , CH er de st Louis
décédé au ch au du Cauroy le 8 janvier 1780, agé de 57 ans , ici reposant

De  D elle Marie J ne Barbe  Flor ge de Beauffort du Plouich, leur soeur 
décédée au Cauroy le 19 Gbre 1802 , agée de 71 ans ;

De D e Marie Henriette Constance de Beauffort , leur soeur 
Abesse de la noble abbaye d'Etrun lez Arras ,décédée au Cauroy le 19 8 bre 1786 
agée de 77 ans ;

De D elleMarie Flor ce Charlotte J ine d'Hybert 
Fille dudit sgr de la Motte et de Marie Alb e J phe de Beauffort 
décédée au Ch au du cauroy le 15 9bre 1786 agé de 9 ans 

De d me Ferdinande  J ine de Beauffort , du Cauroy , soeur de la précédente
épouse de Messire Adrien  Cte  de Tramecourt , ch er de st Louis 
décédée au Cauroy le 11 janvier 1888 , agée de 83 ans .

Requiescat  in Pace . Amen .

Les inscriptions suivantes sont disposées tout autour de la chapelle .  Les épitaphes n° 1, 3 , 5 , 7, 9, 10, 12 , 13, 15, 16 , 17 sont sur marbre blanc . Les n° 2, 4, 6, 8, 11, 14, 18 sur marbre noir .
1) D.O.M  Ici repose Eléonore Marie de Beauffort  née au Cauroy le 14 novembre 1789, morte à Equire le 7 septembre 1870 ,bienfaitrice des pauvres du Cauroy , elle a voulu reposer dans cette paroisse , à l'érection de laquelle elle à largement contribué . A la mémoire de madame Eulalie Marie de Beauffort religieuse du Sacré Coeur de Jésus , née au Cauroy le 27 octobre 1795 , morte en son couvent à Orléans le jeudi saint 28 mars 1872 R.I.P .
2)D.O.M cy git Charles Auguste Marie baron de Beauffort  né le 23 décembre 1781 décédé le 26 avril 1827 àgé de 45 ans .
3) D.O.M ici repose Antoinette Geneviève Claudine Leclercq de Juigné baronne de Beauffort ,née le 14 aout 1794 endormie dans le seigneur sous la protection de St Joseph le mercredi 31 mars 1880.
4) Ici repose Alphonse Charles Marie baron de Beauffort né à Paris le 29 juin 1819 décédé à Paris le 25 janvier 1899.
5) Ici repose Madame Marie Charlotte Aimée Sidonie de Rochebaron , baronne de Beauffort , née à Paris le 10 octobre 1822 décédée à Paris le 24 avril 1903.
6) Ici reposent Ernest Alexandre Joseph baron de Coriolis né à Aix en Provence le 6 février 1806 mort à Paris le 12 février 1847 .Eulalie Antoinette Magdelaine  de Coriolis née au Cauroy le 27 janvier 1844 morte  au Cauroy le 1er mars 1844; Marie Justine Geneviève de Coriolis née à Paris le 8 mars 1845 morte à Paris le 25 avril 1845.
7) D.O.M ici repose Marie Charlotte Ferdinande de Beauffort baronne de Coriolis de Limaye décédée à Isembert (loiret) le 28 mars 1884  dans sa 68ème année .
8) D.O.M ici repose Charles Auguste Edouard baron de Coriolis de Limaye  ancien capitaine de cavalerie , chevalier de la légion d'honneur , chevalier de l'ordre des saints Maurice et Lazare décédé à Isembert le 14novembre 1885 à l'àge de 46 ans .
9) X.P A la mémoire de madame Alienor  Alphonsine  Jeanne Marie de Kergorlay marquise d'Agrain née à La Haye le 18 juillet 1874 décédée à Joigny le 3 juin 1905 . 
10) X.P ici repose dans l'attente de la résurection éternelle le corps de monsieur Christian Antoine Vincent Marie Pierre de Kergorlay né à La Haye le 28 Xbre 1876 décédé Tamaris sur mer le Xbre  1892 .
11) Ici repose Hervé Marie Christian comte de Kergolay ministre plénipotentiaire , chevalier de la légion d'honneur , titulaire de la médaille de 1870 officier de l'ordre de Léopold , chevalier de l'ordre de Pie IX chevalier d'honneur de la couronne de Wurtemberg né à Paris le 18 aout 1845 décédé à Paris le 5 janvier 1921 .      R.I.P.
12) En ovale , partie Kergorlay et de Beauffort , avec la devise :"Ayde toi Kergolay et Dieu t'aidera" + Beam mortus qui morivntur in domino "  ici repose dans l'attente de la résurrection éternelle le corps de madame Geneviève Jacqueline Marie Sidonie de Beauffort comtesse  de Kergorlay née  à Paris le 4 novembre 1845 mariée à Paris le 2 juillet 1872 décédée au Cauroy le 9 aout 1881.
13) a la mémoire de Antoinette Marie Henriette de Beauffort comtesse de de Puysegur née à Paris le 28 mai 1911 inhumée à Buzancy (Aisne) .
14) A la mémoire de Jacques Maxime Gaspard de Chastenet , comte de Puységur ancien lieutenant de vaisseau ancien commandant de la grande mobile de l'Aisne , officier de la légion d' honneur , né à Besançon le 7 décembre 1830 marié le 15 avril 1866 à Antoinette Marie Henriette de Beauffort décédé à Paris le 15 avril 1871. Il repose dans l'église de Busancy (Aisne) .
15) + ici repose Hervée Marie Charlotte Aliénor  de Kergorlay née au Cauroy le 31 mai 1873 décédée  à Buzancyle 19 7bre de la même année , fille de Hervé Marie Christian de Kergorlay et de Geneviève Jacqueline Marie Sidonie de Beauffort .
16) Ici repose Louise Françoise Marie Henriette de Beauffort née à Paris le 15 juillet 1850 décédée au Cauroy le 18 octobre 1857 .
17) D.O.M. ci git Charles Marie Leclercq M de Joigné  , pair de France colonel de cavalerie , chevalier de l'ordre Royal militaire de St Louis ,né le 10 mai 1764 décédé le 11 janvier 1826 constamment fidèle à Dieu et à son roi au milieu des discordes civils .

Dans la vallée , non loin de Berlencourt estsitué l'ancien petit château d'Ignaucourt , jadis fief des Du Biez  et des Widebien ; construction du XVIIIème à un étage sur rez de chaussée , de petites dimensions et sans date ni rien de remarquable .
Entre Berlencourt et le Cauroy , se voit la chapelle de Jésus Flagellé , rebâtie au XIX ème siècle . On y vénère une statuette du Christ assis , les mains liées et couronné d'épines (du XVIIIème) De chaque côté de l'autel sont placées deux pierres sculptées , XV au XVIème , restes d'un bas relief de l'ancien oratoire , l'une porte une tour de forteresse avec créneaux , flanquée d'une pyramide surmontée d'un croissant ,qui à sans doute la prétention de représenter un minaret . A droite sur un rocher , une croix ;
L'autre pierre porte un reste de chemin de ronde de la tout .
ces débris sont trop fragmentaires pour permettre de reconstituer la scène représentée .
Quelques souvenirs de Jérusalem ou de la croisade , sans doute .

Classé:
Eglise St Sulpice de Berlencourt , confessionnal chêne taillé  du 18ème , autel , tabernacle , retable (maitre autel) bois taillé du 18ème , Statue  de St Jean Baptiste en pierre du 16ème , reliquaire argent , à cylindre horizontal poinçon de maitre , poinçon de ville :
Le maitre :Baudouin Joël (orfèvre)-- la ville Arras -- de 1563-1564 .


l'église paroissiale de Berlencourt fut d'abord partie du diocèse de Thérouanne , doyenné de st Pol puis elle appartint au diocaise de Boulogne doyenné de frévent elleà Sars le bois pour secours et avec le Cauroy , Liencourt et Denier pour annexe .
D'après le centième de 1569, le fermier des abbés et religieuses du Mont st Eloi se nomme Jean Obron , lieutenant de la terre et seigneurie de Berlencourt .
" Il tient à cense la maison de messieurs du Mont Saint Eloy avec 4 m de prés et 20 mencaudées de terres avec certains droits de dîmes dudit lieu dont il rend par an 80 livres icy pour le centième 18 livres "

La paroisse était donc dotée d'un patrimoine foncier . A ceci vient s'ajouter les obligations ,dons testamentaires, quétes , petits dons versés au prêtre lors des mariages , enterrements ect....qui devinrent coutumierset la dîme .
Par la suite , la cure fut désservie par Vigreux ,Bocquet (1632)- D'Hordain (1632) - et Bodugni N. (1668-1672).
Le 8 aout  1673 on délivra une commission de doyen du district de Frévent (Freven) à Nicolas Bugnet (ou Beugniet) curé de Berlencourt . François Lenglet (1673-1703)- Asselin (1703-1788) -Jean Jacques Belangez (1730-1788)  furent ensuite titulaire de la cure .
La paroisse vit éclore une confrérie du Rosaire . elle était très répandue en Artois .On la retrouvait dans 53 paroisses contre 17 dans le Boulonnais .  
On témoigne une grande dévotion à Berlencourt ou le 3ème dimanche de Juillet , presque tout les paroissiens communient . 
L'ancienne et petite cloche de la chapelle castrale fut transportée probablement en 1862 , à l'école congréganiste du Cauroy tenue alors par les soeurs de Charité .
Etablissement sous le nom de pensionnat Jeanne D'Arc . La cloche portait l'inscription suivante : 
" Monsieur Philippe Marchant Procav (procureur)
conseil d' Artoi Lovise Barbe de Somain
Sa feme Mont donne 1678" .
Berlencourt, le Cauroy , Denier , Liencourt  ne formaient sous l'ancien régime qu'une seule communauté et une seule paroisse . En 1790 , Berlencourt et le Cauroy  se fondirent , Denier  et Liencourt devinrent deux localités distinctes .

                                                               
 la chapelle funéraire .                 








                                                                     &&&&&&&&&&&&&












                                                                 
   
                               
                 















         

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